[f° 251. Pages 4 et 5 du cahier détaché du carnet 237-255, qui occupe les folios 248-254v°. La partie gauche du folio reçoit des notes; la partie droite est occupée par un texte suivi, écrit à l'encre au-dessus de notes au crayon -voir le f° 248.]

 

[Partie gauche: le texte, à l'encre, est écrit feuille tournée à 180° et au-dessus d'un autre texte au crayon]

N'extirpez point les vices si vous voulez [corrige "souhaitez"] que les femmes soient charmantes. C'est bête de [variante: "On a la manie bête de"] détruire les chenilles tout en raffolant des papillons.

[barré en verticale; employé en II, 1, 1, 4, f° 170 dans une addition faite sur la copie; version sans doute antérieure au f° 253]

 

[Partie droite, suite du folio 251]

A Bridewell, autre maison, dite d'asile, où l'on fouettait les libertins, «jusqu'au sang» disent les chartes locales. On arrivait à Charing-Cross par une rue de palais. [VH écrit "palaiss" sans qu'on comprenne si c'est volontaire] A Westminster, on voyait comme aujourd'hui, les épitaphes des rois, dont une compare Richard II à Homère, animo prudens ut Homerus. Là est aussi le fantôme d'Edouard le Confesseur avec la pierre [plusieurs mots, dont le dernier est "Angleterre", barrés en correction cursive] où Jacob autrefois mit la tête quand il alla en Mésopotamie, et que les rois d'Angleterre trouvent bonne pour s'asseoir dessus. Post caput clunes [après la tête les fesses], dit une inscription, doucement ironique.

Les français à cette époque appelaient Covent-Garden, commun jardin. [suite au f° 252]